Ainsi, parée de tous ces surnoms qu'on me donne de droite et de gauche, moi qui déteste ce genre d'appellation, je me retrouve à affectionner et tenir même sentimentalement à certains d'entre-eux, tout comme je me surprends à nommer ainsi certains de mes proches par des petits noms qui peuvent sembler banals ou ridicules mais qui comptent tellement pour moi, tellement ils ont de signification pour mon coeur.
C'est ainsi que j'accepte volontiers d'être la soeurette de ma soeurette, la fifille d'amour de ma mamounette, la 'tite chose de ma tite bulle, la p'tite soeur de mon grand frère, le minimoy / princesse célénia ou encore la poulette de ma bb girafe, simplement parce que cela signifie quelque chose de fort pour moi, tout comme un sourire (parfois d'agacement, face à l'imaturité flagrante de mes agissements que l'on me démontre malgré moi :S) se dessine sur mes lèvres lorsque je me laisse affubler d'un tite boule de poils (mouarf valiii !), "mon"bébé, "ma" tiote, tib, bb rose, babaloo, tibout'chou, micro kiwi, tibou-ricot, tibébébourrik, tiboud'cat, bouti, bouchonette, Grib, p'tite peste, Gribouillette, la souris, ou bien d'autres encore tandis que certains me manquent et j'y repense avec nostalgie et toujours le coeur aussi déchiré de l'autre côté de la Manche. Combien de fois, n'ai-je pas rêvé d'entendre à mon oreille à nouveau, mon tibou d'amour, mon ange, ma tite angel blue ou ma ptite peste d'amour, mais seulement de sa bouche à lui... Toutefois, si certains passaient par là, alors même si je ne suis pas en mesure, par pudeur, parce que je n'ose pas alors qu'ils sachent que je dis "je t'aime, je pense à toi et tu me manques". Si par le plus grand des hasards, un autre "J" d'outre Manche venait ici, alors je n'ai juste rien à lui dire, car je crois que ce serait à lui de dire avant tout, mais ne "rêvons" pas....
Cependant pour la plupart je suis et resterai Kty ou... Tibou et maintenant place à l'écriture, à la délectation des mots, à l'expiation des maux, à la musique qui leur donne autant vie et aux sentiments qui s'en font muses, alors carpe diem et c'est parti !