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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 02:44
Il est de ces moments, dans la vie, où l'on se retrouve face à soi-même, face à l'autre. On a alors un manque de courage, une lâcheté certaine ou simplement une pudeur de lui dire "je t'aime, tu me manques", quel qu'il soit, quelle qu'elle soit.

Ainsi, parée de tous ces surnoms qu'on me donne de droite et de gauche, moi qui déteste ce genre d'appellation, je me retrouve à affectionner et tenir même sentimentalement à certains d'entre-eux, tout comme je me surprends à nommer ainsi certains de mes proches par des petits noms qui peuvent sembler banals ou ridicules mais qui comptent tellement pour moi, tellement ils ont de signification pour mon coeur.

C'est ainsi que j'accepte volontiers d'être la soeurette de ma soeurette, la fifille d'amour de ma mamounette, la 'tite chose de ma tite bulle, la p'tite soeur de mon grand frère, le minimoy / princesse célénia ou encore la poulette de ma bb girafe, simplement parce que cela signifie quelque chose de fort pour moi, tout comme un sourire (parfois d'agacement, face à l'imaturité flagrante de mes agissements que l'on me démontre malgré moi :S) se dessine sur mes lèvres lorsque je me laisse affubler d'un tite boule de poils (mouarf valiii !), "mon"bébé, "ma" tiote, tib,  bb rose, babaloo, tibout'chou, micro kiwi, tibou-ricot, tibébébourrik, tiboud'cat, bouti, bouchonette, Grib, p'tite peste, Gribouillette, la souris, ou bien d'autres encore tandis que certains me manquent et j'y repense avec nostalgie et toujours le coeur aussi déchiré de l'autre côté de la Manche. Combien de fois, n'ai-je pas rêvé d'entendre à mon oreille à nouveau, mon tibou d'amour, mon ange, ma tite angel blue ou ma ptite peste d'amour, mais seulement de sa bouche à lui... Toutefois, si certains passaient par là, alors même si je ne suis pas en mesure, par pudeur, parce que je n'ose pas alors qu'ils sachent que je dis "je t'aime, je pense à toi et tu me manques". Si par le plus grand des hasards, un autre "J" d'outre Manche venait ici, alors je n'ai juste rien à lui dire, car je crois que ce serait à lui de dire avant tout, mais ne "rêvons" pas....

Cependant pour la plupart je suis et resterai Kty ou... Tibou et maintenant place à l'écriture, à la délectation des mots, à l'expiation des maux, à la musique qui leur donne autant vie et aux sentiments qui s'en font muses, alors carpe diem et c'est parti !

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commentaires

M
hello ma belle tibouricot depuis le temps que je cherche à avoir de tes nw tu vois je ne désespère pas et c est venu ,à croire que le grd esprit m'ait entendu je te fais d'énormes bisous
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F
I miss youuuuuuuuuuuuu bisoussssssssssssss
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M
hello ma cherie <br /> j ai lu les deux tiers du blog mais j avoue qu il me faut recommencer car je comprend pas tout t es un e tite tordue ds ton genre ma cherie pense a ce viel autodidacte que je suis grrrrrrrrrrr vais devoir lire plusieurs fois et la impossible de liure en travers sinon t es foutu <br /> ze t adore toi
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M
mon tibouricot a moi <br /> rien qu en lisant le début je me régale je me délecte déjà,alors que sera la suite je ne manquerai pas de te dire ce que j en pense <br /> le tibourivert qui aurait adoré avoir une fifille comme toi
Répondre
T
<br /> Ok alors accroche toi Mimich, t'as même pas idée de ce qui est en train de germer comme texte des plus tordu dans ma tête. Ca va sûrement finir par une publi en pleine nuit, après mon délire<br /> neuronal hihii. Merci pour ton message : très touchée (vrmt très...)<br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le blog de Tibou
  • : Je suis de ceux qui aiment et non de ceux qui haïssent (Antigone).
  • Contact

Parfaite dans mon imperfection.
Je reste un ptit rien dans un monde de tout...

Dans le feu de la vie jusqu'au bout du noir de la nuit, se laisser prendre par ce silence assourdissant. Fermer les yeux et entendre enfin les notes de musique qui viennent envahir l'être, le faisant vibrer jusqu'à ce que son âme se mette à nue, offrande de la pensée. Carpe diem...



Place à l'écriture, à la délectation des mots, à l'expiation des maux, à la musique qui leur donne vie et aux sentiments qui s'en font muses, puisque... tu parles, tu parles c'est facile, même sans y penser...


              

Si j'avais su te dire

Sous les écailles grises
d' une coquille d' huître
dort une perle de nacre.
Et la mer se retire,
affleure les récifs
d' une barrière de corail.

Si j' avais su te dire...


A quoi bon l' immortelle?
cette fleur tout à fait morte
dont les pétales fanés
se dessèchent sous un globe.
Je préfère l' éphémère
dont le vol argenté
me rappelle à jamais
un éternel été.

Si j' avais su te dire...


Les mots se dissimulent,
les lettres se minusculent,
dans l' espoir d' une virgule.
En suspension.
Sous perfusion.
Trois petits points de suspension.


Mais voici déjà l' heure
où les ombres s' allongent,
où le mystère émerge
du pays des mensonges.
quand la lame de fond
des souvenirs remonte.
Où trouver l' élégance
de garder le silence?

Si j' avais su te dire...


Les mots se dissimulent,
les lettres se minusculent,
dans l' espoir d'une virgule.

En suspension.
Sous perfusion.
Trois petits points de suspension.


Et quelqu' un reprendra
cette chanson pour toi
avec des mots plus forts,
avec des mots plus justes.
Chanter à ta mesure,
ce que je n' ai jamais su.
Mais je n' ai jamais su
chanter à ta mesure.

Marc Seberg 

Veiller tard

Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève.
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie,
le silence inquiétant qui précède les rêves
quand le monde disparu, l'on est face à soi.

Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent,
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois,
Cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies.

Ces visages oubliés qui reviennent à la charge,
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre 100 fois,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.

Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris,
Ces appels évidents, ces lueurs tardives,
Ces morsures aux regrets qui se livrent la nuit.

Ces solitudes dignes du milieu des silences,
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées,
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux joués cassés.

Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les être
Ces désirs évadés qui nous feront aimer,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

 

J-J. Goldman

Des humeurs en images


Version intimiste "des bêtises" E. Fregé

 "Madagascar" - Guns n'roses

Ces raisons là qui font que nos raisons sont
vaines. Ces choses au fond de nous qui nous
font veiller tard...


"Acacia" - Julien Doré

Malgré tout, je vais bien ne t'en fais pas...

Confidence pour confidence - J. Schultheis


Damien Rice & the blower's daughter

Un petit clin d'oeil ;-)

Heu... I will pas survive de cette façon hein !

Naturally 7 en live dans le métro à Paris


"Lemon tree" - Fools Garden : j'adore !


L'aigle noir de Barbara...

Yngwie Malmsteen & The New Orchestra of Japan

A écouter encore et encore, sans modération !

Les mots bleus - Christophe / J. M. Jarre

Les paradis perdus - Christophe

On dirait... Le Sud - N. Ferrer