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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 04:21

Les collines enneigées

Nous offrent leur pureté

tandis que le soleil ouvre ses rayons

et nous réchauffe en cette si froide saison

 

Je m'avance simplement

L'air agard mais souriant

Dans ce cadre féérique

Oû tout semble si magique

 

Le vent carresse mes joues

et dans ce silence parfait

Seul le grincement d'une vieille roue

trouble quelque peu mes pensées.

 

J'aurai voulu imaginer

Encore une autre journée

Passée au coin d'un feu

Enlacés tous les deux

 

Mais les voeux de chacun

Ne peuvent rivaliser

Avec cet autre destin

Que tu as choisi de m'imposer

 

Si la lumière divine

existe quelque part

alors je m'incline

et je veux y croire

 

Un jour de plus a compter

Un jour de plus a oublier

Mais avec toi, à jamais

Toutes ces heures ne seront que passé

 

Quand le présent s'en mele

Pour que le futur nous emmêle

Il faut alors savourer

Toutes ces douceurs inespérées

 

Tu seras le gardien

De mon corps, de mon ame

Car c'est toi qui détiens

Tous mes secrets de femme

 

Je veux traverser

Cette eau qui nous sépare

Et pouvoir renverser

Ces décisions de départ

 

Alors attends moi

Ne t'échappe pas trop vite

surtout si tu crois

que le malheur irrite

 

Avoir peur du bonheur

Est chose bien naturelle

Mais doit on pour autant

laisser compter les heures

fuir devant l'éternel

et tout abandonner lachement ?


 

Du fond de la nuit où je mens, je prends des trains pour te rejoindre,

Pour éluder toutes ces montagnes de questions qui subsistent dans mes bottes

Tous ces moments qui conservent encore et toujours ton écho.

Et je fais presque le voeu, sans savoir pourquoi, que tu passes par là...


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Présentation

  • : Le blog de Tibou
  • : Je suis de ceux qui aiment et non de ceux qui haïssent (Antigone).
  • Contact

Parfaite dans mon imperfection.
Je reste un ptit rien dans un monde de tout...

Dans le feu de la vie jusqu'au bout du noir de la nuit, se laisser prendre par ce silence assourdissant. Fermer les yeux et entendre enfin les notes de musique qui viennent envahir l'être, le faisant vibrer jusqu'à ce que son âme se mette à nue, offrande de la pensée. Carpe diem...



Place à l'écriture, à la délectation des mots, à l'expiation des maux, à la musique qui leur donne vie et aux sentiments qui s'en font muses, puisque... tu parles, tu parles c'est facile, même sans y penser...


              

Si j'avais su te dire

Sous les écailles grises
d' une coquille d' huître
dort une perle de nacre.
Et la mer se retire,
affleure les récifs
d' une barrière de corail.

Si j' avais su te dire...


A quoi bon l' immortelle?
cette fleur tout à fait morte
dont les pétales fanés
se dessèchent sous un globe.
Je préfère l' éphémère
dont le vol argenté
me rappelle à jamais
un éternel été.

Si j' avais su te dire...


Les mots se dissimulent,
les lettres se minusculent,
dans l' espoir d' une virgule.
En suspension.
Sous perfusion.
Trois petits points de suspension.


Mais voici déjà l' heure
où les ombres s' allongent,
où le mystère émerge
du pays des mensonges.
quand la lame de fond
des souvenirs remonte.
Où trouver l' élégance
de garder le silence?

Si j' avais su te dire...


Les mots se dissimulent,
les lettres se minusculent,
dans l' espoir d'une virgule.

En suspension.
Sous perfusion.
Trois petits points de suspension.


Et quelqu' un reprendra
cette chanson pour toi
avec des mots plus forts,
avec des mots plus justes.
Chanter à ta mesure,
ce que je n' ai jamais su.
Mais je n' ai jamais su
chanter à ta mesure.

Marc Seberg 

Veiller tard

Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève.
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie,
le silence inquiétant qui précède les rêves
quand le monde disparu, l'on est face à soi.

Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent,
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois,
Cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies.

Ces visages oubliés qui reviennent à la charge,
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre 100 fois,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.

Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris,
Ces appels évidents, ces lueurs tardives,
Ces morsures aux regrets qui se livrent la nuit.

Ces solitudes dignes du milieu des silences,
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées,
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux joués cassés.

Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les être
Ces désirs évadés qui nous feront aimer,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

 

J-J. Goldman

Des humeurs en images


Version intimiste "des bêtises" E. Fregé

 "Madagascar" - Guns n'roses

Ces raisons là qui font que nos raisons sont
vaines. Ces choses au fond de nous qui nous
font veiller tard...


"Acacia" - Julien Doré

Malgré tout, je vais bien ne t'en fais pas...

Confidence pour confidence - J. Schultheis


Damien Rice & the blower's daughter

Un petit clin d'oeil ;-)

Heu... I will pas survive de cette façon hein !

Naturally 7 en live dans le métro à Paris


"Lemon tree" - Fools Garden : j'adore !


L'aigle noir de Barbara...

Yngwie Malmsteen & The New Orchestra of Japan

A écouter encore et encore, sans modération !

Les mots bleus - Christophe / J. M. Jarre

Les paradis perdus - Christophe

On dirait... Le Sud - N. Ferrer