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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 22:49

Ô toi le musicien qui fait germer ma vie dans ton esprit. Façonne encore ma partition, soulignant toujours un peu plus chaque note du désir de ce son. Qu’il soit dissonant, grinçant ou troublant, entend déjà mon souffle qui caresse tes tympans. De quelle imagination vient ainsi ma construction, qui fait aboutir à tant d’enchantement, poussant la diva à t’accompagner pour me raconter. Choisis encore d’autres instruments et enrichis ainsi mon thème, toujours plus poussé dans l’excès, dans le désordre de cet art qui perce en moi chaque trait de ce que je suis. Trouble passion, frénétique et apaisante à la fois, tu m’enlaces de tes violons, effleurant les touches de ton accordéon, des cordes de ta guitare, me parcourant de ton archer, je laisse courir tes doigts toujours plus agiles sur ton violoncelle. Laisse toi encore aller à faire pleurer ton instrument, fais gémir ces airs nostalgiques qui te portent toujours plus vers moi mais n’oublies pas de frapper les peaux qui transcendent le rythme de ma vie, un peu plus jusqu’à ton âme, portant tout ce que tu as fui.

Ô toi le musicien, je sais bien que si j’existe c’est juste pour expier tes douleurs et tes tortures. Fais moi encore de gaieté pour habiller les sourires dans les yeux. Rends moi un peu plus sensuelle pour que l’autre appréhende mieux sa belle. Tu me prends comme alibi, exutoire à tes dénis. Souviens toi toujours de m’accorder quelques clés sur la portée, afin que ma respiration ne soit pas qu’insatisfaction. Tu souffres encore à me prêter vie mais j’apparais au rythme des sept branches magiques. Je vois toujours plus ton envie dans l’étincelle brûlante de tes yeux qui dévorent mes partitions. Donne moi ton ré et je t’apporterai mon la, ne reste pas en pause, il y a tant de dièses à découvrir entre toi et moi. Fais moi tango, rock ou slow, inspire toi de ceux qui m’ont tant aimée avant toi. Tu n’es ni Mozart, ni Beethoven ou Verdi mais tu sublimes encore un peu plus mes harmonies et tu continues inlassablement, déchiffrant la musique avec raison, la jouant jusqu’à la déraison. Je serai ton requiem si telle est ta volonté. Malgré tout ces accords, même les plus dysharmoniques, rien ne changera jamais et l’immuable vérité prend alors tout son sens dans ce qui fait tomber la sentence : tu es le dieu qui me fait exister et sans moi, tu ne puis t’exprimer…

 

 

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 02:43

Un délire facebookien avec ma girafe :)

 

Lyly

Entre le marteau et l'enclume j'ai dû aiguiser ma plume, Quand je suis perdu dans la brume, J'fais chanter mon amertume, Alors (j'ai pas le choix) j'écris, je crie, j'écris..." (petite réponse et se reconnaitra ;p)

 

Tibou

Comme une dédicace au Slam, ça commence a cappella,
Toutes ces voix qui décrassent l’âme, toutes ces voix qui m’ont amené(e) là,
Si tout à coup mes mots s’envolent c’est parce que le bit atterrit,
Quand j’écris ma plus belle plume pour pouvoir répondre à Shelly,
Et quand le piano redémarre c’est pour souligner nos errances,...
Si j’écris c’est pour mettre face à face mes regrets et mes espérances,
Seule sur scène face à la salle ne crois jamais que je me sens supérieur,
Si tu vois jamais mes larmes c’est parce qu’elles coulent à l’intérieur,
Y’a très peu de certitudes dans mes écrits
Mais si je gratte autant de textes c’est que mon envie n’a pas maigri,
Envie de croire qu’à notre époque les gens peuvent encore s’écouter…
Et oui… je me suis reconnue :)


Lyly

Ecrire surtout pour transmettre, et parce que ON croit encore au partage, à l'échange des émotions: un sourire sur un visage.


Alors non, ON ne changera pas le monde.


Juste des chroniqueurs, d'un quotidien en noir et blanc qu'on essaye de mettre en couleur.......
Mais si on ne change pas le monde, le monde ne NOUS changera pas non plus.
ON a du cœur dans nos stylos et la sincérité comme vertu...

 
Tibou

Si je ne pouvais écrire je serais muet
Condamné à la violence dans la dictature du secret
Submergé par tous ces sentiments sans mots
Je m'effacerais comme une mer sans eau

C’est ainsi que dans mes paroles muettes,
Oscillant entre esprit noir et nuits blanches
Je reste moi, ce tout ptit rien dans ce monde de tout
Au clair d’une lune sombre
Dans les silences assourdissants
J’apprends à poser des mots pour calmer un peu les maux…

 

Lyly

Dans ce tourbillon glacial où seule la chaleur des mots appaise.
Ecrire pour mettre au grand jour et ne pas oublier tous ces souvenirs enfouis.
Ecrire pour un second souffle, comme une renaissance ce petit brin d'espoir.

 

Tibou

Tout n’est que froid, torture et noirceur
Mais pourtant chacun apporte sa couleur
Les notes s’égrainent et accompagnent les mots
Ça reste simple, basique mais c’est ça qui tient chaud
On aurait pu vouloir exhiber des âmes perdues...
Mais on a préféré garder nos pensées les plus tordues
Les étaler sur la feuille blanche
Les mots s’enchaînent, illustrent la planche
Ecrire pour ne pas manquer d’exister
Répandre des mots juste pour ne pas être oublié
De nos rêves les plus fous
De nos abîmes les plus doux
Il restera toujours malgré tout
Juste ce qui fait que nous sommes nous…

 

Lyly

Ce "nous" intimidé par le syndrome de la page blanche, dans un défilé de mots qui définit et noircit tout.
Ce "nous" dans une simplicité si fragile qui vient dessiner avec ferveur les lettres de l'être.
Ce petit quelque chose, gravé dans l'antre de l'âme, qui suit son cours au rythme des lignes.
Ce petit quelque chose qui fait de nous ce que nous sommes au passé, au présent et au futur.

 

Tibou

Quand le passé revient comme un boomerang
Et que le présent se déchaîne des mots
Quand le futur s’enchaîne dans les maux
Il reste toujours de soi dans ces émois


La ferveur qui conduit
Chacun dans sa vie
Laisse toujours guider nos desseins
Vers des horizons lointains

L’inaccessible n’est pas seulement une option
Quand les mots transportent toutes ses aspirations
Au creux de soi, au creux de la foi
On avance pas à pas sans pour autant porter sa croix

La vie est un jeu
La musique en est le feu
Les mots posés sont merveilleux
Ils apportent et ça c’est miraculeux !

 

Lyly

the end...

 

Tibou

Oui, the end, pasque dans tout ça les lettres se minusculent, les mots se dissimulent mais ça sera toujours dans l’espoir d’une virgule :)


 

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 20:08
C’est l’histoire d’une musique. C’est l’histoire d’une histoire. C’est la musique d’une histoire. On ne veut pas la connaître, là maintenant. On ne veut pas savoir ce qu’elle raconte, ce qu’elle dit.

Sa musique raconte déjà tellement sur soi, alors on ferme les yeux et on lit dans le cœur ce que les oreilles écoutent et délivrent de tout ce qui peut nous coller à la peau : elle n’est plus que l’assemblage des notes de toute cette torture intérieure. Tout commence par cette voix, qui surgit d’on ne sait où, comme un gémissement de souffrance, un appel désespéré qui vient du plus profond, du néant. D’un coup elle s’accompagne de ces violons. Ils viennent faire grincer les notes de la révolte intérieure. Derrière, le rythme reste le même. L’insistance de cet air qui pose l’ambiance, glauque… Et puis d’autres violons qui s’ajoutent à cette cacophonie qui n’en est rien. Chaque note entre dans l’oreille et pénètre dans l’âme. Les tambours s’activent au son de ces violons si insistants, si tranchants, de ces rythmes sonores et percutants qui délivrent la sentence. L’ambiance est là. Les violons crient. Ils racontent cette désespérance sans cesser leur complainte. La voix, dominée par cet ensemble, continue ses complaintes. D’un coup l’apaisement pourrait laisser croire que tout va s’arranger… mais ce n’est qu’un répit. C’est l’histoire d’un silence, c’est l’histoire d’une fuite. Cette dualité constante qui attire et repousse en même temps.

Une lutte interne qui entraîne encore et toujours dans ce combat qui reste comptable de tellement de douleurs, de souffrances. Combat mené malgré soi, mais toujours aussi intérieur qui fait ressortir à chaque seconde les doutes les plus cachés, les craintes les plus perfides. Cette irrésistible envie d’avancer qui se paralyse dans la terreur d’avoir encore des blessures. Tout n’est plus qu’un champ de bataille où l’adversaire n’est que soi-même. Tout est difficulté quand cela semble tant de simplicité pour d’autres. Il ne suffit plus de vouloir mais aussi d’accepter quand la panique saisit et qu’elle pousse vers une fuite insensée. On sait alors que les décisions ne sont pas les bonnes, on voudrait crier sur tout ce qui fait mal, là maintenant, mais ces tortures internes rendent muet et on reste impassible, inactif… On laisse croire que l’on est qu’un bloc de glace, agissant méthodiquement alors qu’au fond de soi, tout n’est que lutte et dualité constantes, tout n’est que fusion d’un volcan. La révolte intérieure qui gronde contre soi de ne savoir comment agir, contre l’autre dont on voudrait voir les émotions, connaître les pensées, juste pour se rassurer, juste l’espace d’un instant, savoir pour être apaisé. La musique poursuit la partition, s’égraine de chaque note mais tout est tellement confus en soi que les sons transpercent l’âme, explosent le reste de ce qui fut le cœur avant… Se sentir désoeuvré, ne pas pouvoir agir, simplement paralysé par les incertitudes et les milliers de questions qui viennent en rejoindre une liste déjà bien longue. Souffrir de vouloir réagir simplement parce qu’on sait déjà que la réaction que l’on a programmée n’est pas la bonne, qu’elle tombe comme une sanction, sous le coup du désespoir et de la douleur, alors là même que l’on voudrait juste que ces bras protecteurs, ce regard bienveillant tout comme cette voix tendre et sincère ne soit pas un souvenir qui tranchent ainsi le cœur mais juste… encore là maintenant… C’est l’histoire d’une musique, torturée et d’une dualité constante.

C’est l’histoire d’une histoire dont on ne connaît ni les tenants ni les aboutissants. C’est l’histoire d’une souffrance d’entrer dans les certitudes d’une ignorance et du silence, de tout ce qui fait si mal maintenant que le couperet est tombé. C’est l’histoire d’avoir choisi simplement de se mutiler. Il ne s’agissait pas de savoir si le faire ou pas, mais juste un détail du choix du membre. Le cœur n’est plus qu’une pompe biologique, le reste n’est désormais que douleurs de souvenirs qu’ils soient doux ou dans la torture, l’histoire de ne juste pas savoir comment faire, du désespoir de se sentir encore une fois si peu à la hauteur qu’on abandonne et qu’on fuit plutôt que de se battre, se disant qu’on a forcément déçu encore une fois, pour mériter ainsi telle réaction, pour retomber dans l’anonymat pour qui on ne voudrait pas. C’est juste le début de ce chemin à parcourir, sinueux et plein d’embûches où il faudra bien admettre un jour qu’on a perdu simplement ce qui pouvait vraiment rester de soi. L’histoire d’un manque à la vie qui rend définitivement amères toutes les victoires et dont le remède c’est lui, même s’il n’en saura jamais rien puisqu’il y a bien longtemps maintenant qu’on est devenu dans sa tête juste un vague souvenir qu’on a effacé alors que… l’on continuera malgré soi, le cœur retourné dans l’estomac… Et puis de toute façon à quoi bon, même si on a envie, on sait qu'il ne passera pas par là. Entre un emploi du temps très bien rempli et un vague souvenir bien vite effacé, les probabilités restent faibles. Et puis, après tout, c'était tellement facile de clore la porte, par un mail après nuit blanche qui exposait tant de sincérité pour ne finir que par deux phrases de mensonges et un post-scriptum en forme de baroude qui ne sert qu'à se faire un peu plus mal à soi-même... C'est la vie... Enfin, il parait... Et on écoute encore et toujours cette musique si prenante, si pleine de soi et de toute cette torture qu'on sait qu'on doit affronter simplement parce que l'on a pas le choix, simplement parce qu'on fait le rêve fou de voir l'oiseau de feu venir chercher et dire "non ! stop ! je ne suis pas d'accord" mais que c'est juste un rêve aussi étrange que fou, un rêve qui ne se réalisera pas puisque c'est ainsi, et que l'on reste un vague souvenir effacé dont on sait qu'il ne préoccupe ses pensées...

C'est l'histoire d'un requiem en forme de confession, un tête à tête avec soi-même, à défaut d'être avec... Lui.


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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 00:58

Des mots fatidiques qui tombent comme un couperet. S’y attendre et s’y être préparé… Il aura fallu quelques examens, deux trois analyses, des radios et puis… il est là, juste en face. Vêtu d’une blouse blanche dans cette atmosphère si aseptisée. Une vague odeur d’antiseptique qui flotte et atteint les narines. Des murs peints dans l’espoir de faire paraître un peu de chaleur à cet endroit si froid. Ses mots sont doux, apaisants tandis que ses yeux sont graves. Quelque chose d’étrange donne une atmosphère presque… Alors c’est pour bientôt ? Il ne faudra pas tarder. Bientôt ce symbole de féminité disparaîtra et puis viendra ensuite un traitement. Rien n’aurait pu laisser supposer que cela arrive. Pourquoi soi ? Toujours cette même question fatidique qui tombe chez chaque patient. Toujours cette même interrogation qui s’envole et se perd sans jamais trouver de réponse. Là, tout de suite, c’est juste une impression d’être ailleurs, une impression d’entendre au loin le discours qui se voudrait combatif et rassurant à la fois. L’entendre ? Oui ; l’écouter ? Non. Les mots prononcés plus tôt ont laissé une certitude à la place des doutes qui demeuraient depuis quelques temps. Cette certitude s’est faite guillotine tandis qu’en face, Marie-Antoinette sait qu’elle va perdre d’elle-même. Etre là sans y être vraiment… Juste par la présence physique car il y a bien un bon nombre de minutes que l’esprit s’est évadé de cette pièce où maintenant le corps étouffe d’y être. Il s’éloigne doucement, suivant le cours des pensées. Après… Après cette mutilation programmée viendra ces séances de poison. Il faudra alors s’y soumettre et puis peu à peu on verra une autre transformation, tout aussi brutale que la précédente. Devoir se confronter à cette inéluctable poison sensé sauver. Quel antagonisme que de s’empoissonner volontairement pour mieux combattre cette infecte mutation cellulaire. S’empoisonner pour se sauver. Pourtant bientôt, juste passer les doigts dans les cheveux, geste si machinal, deviendra un enfer. Des mèches tomberont encore et encore, s’effilocheront dans les mains. Y penser d’instinct. L’appréhender. Quel symbole pire que celui-ci pourrait donner le ton ? Maintenant, juste vouloir se sauver de cet endroit, s’échapper de ces murs qui veulent hypocritement faire croire à une chaleur humaine qui n’existe pas. Se réfugier et courir. Où ? On ne sait pas ? Vers quoi ? Vers qui ? Y aurait-il quelqu’un pour ça ?


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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 05:08

Se dire qu’il faut dormir, être raisonnable, que c’est bon pour soi, ça reste un discours assez simple, simpliste et soi-disant raisonné. Cependant, il y a des moments où il n’est pas si facile de se plier à cette « sagesse ».

 

Que faire d’un cas de conscience… Et voilà une croisée des chemins bien peu banale. Se préparer à affronter l’ennemi c’est finalement pas le plus dur. On monte des dossiers, on planche sur les argumentaires, on fait ressortir l’essentiel. On tente même d’avoir l’esprit assez tordu pour parer aux diverses attaques auxquelles on risque de faire face. Tout est assez clair. La cause, en elle-même est véritablement juste, ce qui, bien sûr, motive encore plus, donne davantage de rage de vaincre. Et puis, d’un coup, ça survient et on se retrouve, alors qu’on se battait depuis longtemps, au carrefour d’une question de conscience. Certes l’autre, l’ennemi, est assez pervers dans ses attitudes pour avoir conduit à prendre place dans ce « combat » et cette lutte acharnée ; la guerre psychologique qui s’est alors instaurée a été jusqu’alors le moteur de cet entêtement. Face à l’incompétence, le manque totale d’humanité, l’imprudence qui risque l’homicide, il est clairement établi qu’on ne peut que s’élever contre cela. Cependant, là, maintenant, tout est clair et pourtant… derrière tout ça on se rend compte qu’on s’est déshumanisé face à l’autre. Il était le pire et on lui a offert le pire. Qui donc, des deux est devenu le pire justement ? C’est bien là que se pose la question. A vouloir combattre pour une cause que l’on pensait si juste on se rend alors compte que seulement en abattant l’adversaire, on ne pourra faire vaincre celle-ci. Cependant l’abattre c’est le priver de son moteur, de ses ambitions, de ses aspirations tant sur un plan professionnel que sur un plan privé. On a presque du dégoût de soi de savoir qu’on va plus ou moins agir en détruisant l’autre. On n’aurait pas voulu ça. On s’y est trouvé obligé et puis maintenant, face à cette réalité, on n’encaisse pas vraiment. L’autre, c’est encore son problème, sa responsabilité… Mais qu’en est-il de sa famille, de ses proches, de ses enfants. Agir contre lui engendrera alors une somme de conséquences pour ces tiers qui n’ont rien à voir ici avec la cause que l’on défendait au départ. On se tient éveillé. On a beau savoir que cette cause est juste, on a du mal à l’avaler. Démolir l'autre, quelles que soient ses fautes, quel que soit son comportement, on en devient dépité. Tous ses arguments donnent il le droit qu'on agisse ainsi ? Sur un plan légal, bien sûr ; sur un plan moral... c'est bien là la question de ces insomnies qui perdurent... Une potentielle victoire qui s’annonce à un goût bien amer. On aurait tellement voulu que tout se passe en douceur, différemment. Quel dégoût ! On est juste cassant, sans cœur, ignorant de la définition ou voire même de la moindre notion des sentiments : il ne pourrait en être autrement puisque c’est ainsi que l’on agit. Et pourtant. Etre ainsi perdu au milieu de tout cela. Ne pas être en mesure de relativiser. On ne peut que constater que plus le temps passe, plus on s'efface, comme l'empreinte dans le sable, balayée par le vent. On a beau savoir qu'on est là, présent dans le combat, partie prenante dans l'action, on oublie pas tout ce qu'on risque encore de causer. On aurait voulu pouvoir s’adresser à qui aurait pu être disposé à écouter, juste pour savoir relativiser mais non, on fera rien parce que finalement on sait pas et puis de toute façon on veut pas déranger. On fait assez de dégâts là, alors on va pas en rajouter de l'autre côté en s'imposant. On est peut-être juste devenu impitoyable, froid comme la glace, dur comme la pierre et invisible comme l’air (pour reprendre une expression empruntée), en somme juste devenu aussi déshumanisé que celui qu’on se voit affronter. On se retrouve juste parmi des doutes, des craintes, la peur au ventre sans savoir et sans pouvoir trouver la confiance d’en parler. Envie de tout lacher, juste parce qu’on sait même plus si on manque de cœur ou pas, juste parce qu’on a trop l’impression de s’être robotisé dans les lois, perdu dans les textes, réfugié dans les arguments avec la démolition en règle et légale d'un sujet et au final on aura quoi : un miroir et le manque de courage d’y faire face peut-être…

 

 


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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 03:16


- Parce que si l'on n'est pas tendre avec ceux à qui l'on tient le plus alors rien ne sert d'être tendre.

- Parce que voir souffrir ceux qu'on aime, de loin ou de près, n'est pas une étape facile.

- Parce qu'on a enragé le jour où on a entendu : "le coeur a ses raisons que la raison ignore", simplement parce qu'on savait que c'est vrai, même si on a tenté de lutter contre, simplement parce que c'est comme ça et que, quoiqu'on fasse, rien ne changera ça. C'est ainsi depuis que le monde est monde et même si c'est pas facile à accepter, c'est bien mieux comme ça.

- Parce que c'est dans ces moments-là qu'on voudrait être une fée, un magicien, juste un faiseur de miracles qui effacerait les douleurs de l'autre.

- Parce que même en retrait, en silence, on sait qu'on sera toujours prêt à écouter.

- Parce qu'on a soi-même fui pendant bien trop longtemps pour ne pas savoir que ça ne protège de rien.

- Parce que le seul but dans tout ça, c'est vraiment de soulager l'autre par la présence si c'est son voeu, par l'absence si c'est son désir.

- Parce qu'on sait que l'autre manque mais qu'on ira jamais troubler sa retraite, parce qu'on respectera ses voeux simplement pour qu'il se sente libre et non étouffé.

- Parce qu'on se rend compte de son importance quand on commence à se réjouir de ses succès et pleurer de ses peines.

- Parce que "loin des yeux" ne veut pas forcément dire "loin du coeur".

- Parce qu'un message, même rapide, fait toujours plaisir, même sans y passer des heures.

- Parce que lire/entendre "je t'aime, tu me manques" rassure toujours plus que tous les longs discours.

- Parce que vouloir un peu de liberté, si l'autre est rassuré, n'est pas forcément vouloir l'ignorer, l'oublier.

- Parce qu'étouffer un moment, n'est pas forcément désaimer.

- Parce que tenir compte de l'autre n'est pas pour autant s'oublier soi.

- Parce que penser à l'autre ne fait pas de lui pour autant la seule préoccupation.

- Parce que les priorités de la vie n'empêchent jamais les affections, ni jamais de trouver un petit moment pour l'autre si on le veut bien.

- Parce que de toute façon, s'enfuir à l'encontre de ce que l'on ressent, ramène toujours face à cette réalité à un moment ou à un autre et oblige à mille regrets.

- Parce que vivre pleinement est certainement bien mieux que de vivre tous les regrets.

- Parce que c'est quand ils sont présents qu'il faut savoir profiter de ceux à qui l'on tient.

- Parce que quoiqu'il arrive, jamais on oublie, surtout si on a voulu le faire contre son coeur.

- Parce que se mentir à soi-même n'est jamais la solution.

- Parce qu'une lueur même faible, vaut toujours mieux qu'une ampoule grillée.

- Parce que le feu même le plus petit réchauffera toujours mieux qu'un tas de bois mouillé.

- Parce que la sincérité aura toujours quelque chose de bien plus magique que tous les artifices mielleux et hypocrites.

- Parce que même si la franchise fera toujours un peu mal sur le coup, elle restera bien plus douce que le mensonge qui pourrit tout.

- Parce que la blessure d'en face fait toujours beaucoup plus mal que sa propre plaie.

- Parce que même quand on n'arrive pas à poser des mots, des définitions, on sait, tout au fond de soi ce qu'on ressent.

- Parce que même si c'est juste un grand capharnahum, sans en avoir forcément conscience, on sait que ça reste ce qui fait qu'on se sent privilégié.

- Parce que le seul pardon possible, c'est justement de se dire qu'on a finalement absolument rien à pardonner.

- Parce que le coeur qui fait boum juste comme ça, même si c'est pas à chaque seconde, même si c'est pas dans chaque pensée, mais que ça survient au moins de temps en temps, d'un coup, sans qu'on s'y attendre, comme là maintenant, m'incitant à écrire ces mots, c'est juste quelque chose qu'on peut pas expliquer.

- Parce qu'on tombe sur un mail en triant son courrier, un vieux mail qui est juste là, alors qu'on l'avait oublié, un de ces mails qui dit : "tu resteras encore pour longtemps ma **** ***** toute tendre".

- Parce que finalement, on sait qu'il disait aussi des mots vrais, ce Jean !

- Parce qu'aujourd'hui je sais enfin ce que je veux et que j'apprends également la patience.


Alors... même si c'est maladroit, même si on ne sait que dire, même si c'est pas clair et net et qu'on saura jamais vraiment ce que l'autre a dans la tête, c'est juste là, les raisons qui font, que la confiance fait tout et qu'on sait qu'on peut avancer, que tout est vrai et qu'on peut même rester avec un bandeau sur les yeux, sans pour autant avoir peur du lendemain. Et si toi, tu n'as pas confiance en toi, moi j'ai foi en toi.



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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 16:41
Parce qu'il y a des moment dans la vie où le doute, encore plus qu'à d'autres moments, nous envahit. Alors on s'accroche à des mots, à des phrases qu'on a reçues un beau matin, juste comme ça. On a ouvert une boîte e.mail, sans vraiment savoir ce qu'on allait y trouver dedans : quelques publicités probablement, deux ou trois mails des plaisanteries habituelles... On prie au passage pour ne pas y découvrir les multiples chaînes qui polluent de façon si récurente et puis... il y a ce message, en signe de véritable déclaration...

On garde les yeux ouverts, fixés sur l'écran en buvant tout ce qu'on lit. Les larmes d'émotion coulent à flots tels des torrents. Tant d'affection dessinée derrière ces mots, fait presque mal tellement on se sent touchée, non seulement dans son coeur mais aussi dans son âme ! On le referme tout doucement, on le conserve précieusement et là... quelques deux années plus tard, on le ressort et l'offre publiquement. Parce qu'il n'y a pas que des douleurs, des souffrances, des plaies béantes qui nous font crirer dans un silence assourdissant, ces cicatrices qui marquent au fer rouge le coeur et la chair autant qu'elles se gravent en la mémoire, mais qu'il y a aussi ceux qui sont là, en silence et qui nous aiment. Que faire alors d'autre que de prendre la résolution de son coeur pour en illustrer, d'une façon comme une autre, aujourd'hui, ma bb Girafe, de rendre hommage à tous ces sentiments, à tout ce qui fait que tu es TOI...

Hé toi ! Oui toi, l'autre toi qui passes par là, qui lis tout cela : que vas-tu faire ? Alors que mes doutes m'égarent et que mon incertitude grandit, auras-tu le courage, toi qui lis, d'exprimer ce que je suis pour toi ? Auras-tu l'envie de laisser un mesage et dire ce qui compte pour toi ?



Ecouter de la musique et penser à ceux qui ont une place (là ! dans ce petit creux de moi). Une chanson qui raconte une histoire, avec une cause plus que défendable. Une cause qui te resemble, me ressemble, nous ressemble..

Ne m'en veux pas. En l'écoutant, le refrain m'a parlé, il m'a conduit là : face à mon ordi, un vieux dossier, les doigts légers, le coeur qui parle, guidé par cette fameuse phrase, celle qui te ressemble, celle qui lie. Encore une fois ne m'en veux pas, si je réveille de vieux démons, mais ça fait plusieurs mois que j'ai commencé et je pense que brouillon ou pas, tu mérites de savoir...


Par amour, tu t'es dévoilée
Tes secrets, tes douleurs
Ton âme soeur, ta moitié, ton Tout
Par amour, tu t'es abandonnée

Par amour, tu as retrouvé ta confiance
Tu as repris goût à la vie.
Cette vie qui enfin prenait un sens
Par amour, tu as rêvé au futur

Par amour, tu as illuminé
Un sourire sur ton visage, des étoiles dans tes yeux
La clé du bonheur, un conte de fée, ton héros
Par amour, tu es devenue princesse

Par amour, tu as découvert l'ivresse
Le temps, la distance, le manque...
Dans tes larmes, tu t'es noyée
Par amour, tu as appris le courage

Par amour, une vie dans une vie
Ton nouveau combat, un nouvel espoir
Un silence, des questions, un trou noir
Par amour, tu as vécu un cauchemar

Par amour, tu as parlé d'adieux
Une vie qui t'offre et te vole dans la foulée
Cette chienne de vie qui dévaste tout
Par amour, tu as survécu en enfer.

Par amour, rien n'est impossible
Des injustices qui ne s'expliquent pas
Un retour à la case départ...
Par amour, ces lignes te sont dédiées.


Voilà ! Je voulais que tu saches  à quel point... Je ne trouve même pas les mots pour exprimer la fierté et la joie que j'ai quand je pense à toi... Ton courage et ta volonté de lutter. Ne dis rien... je sais... Mais dis-toi que c'est déjà beaucoup. Chaque pas est une victoire...

S'il te plait continue, et si l'envie de baisser les bras prend possession de toi, je n'ai qu'une chose à rajouter : "j'étais là, je suis là, et je serai encore là".

Je t'adore gros comme ça ma pouletteeeee à moi.


Et comme d'habitude, pour ne pas déroger à cette tradition qui dure depuis... au moins tout ça, pour finir : musique ! Mais juste parce que c'est bb, juste parce que c'est surtout pour elle avant d'être pour toi aussi qui passes et qui lis ça, toi qui auras le courage ou l'envie de dire ce que je suis pour toi, ou pas...



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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 02:44
Il est de ces moments, dans la vie, où l'on se retrouve face à soi-même, face à l'autre. On a alors un manque de courage, une lâcheté certaine ou simplement une pudeur de lui dire "je t'aime, tu me manques", quel qu'il soit, quelle qu'elle soit.

Ainsi, parée de tous ces surnoms qu'on me donne de droite et de gauche, moi qui déteste ce genre d'appellation, je me retrouve à affectionner et tenir même sentimentalement à certains d'entre-eux, tout comme je me surprends à nommer ainsi certains de mes proches par des petits noms qui peuvent sembler banals ou ridicules mais qui comptent tellement pour moi, tellement ils ont de signification pour mon coeur.

C'est ainsi que j'accepte volontiers d'être la soeurette de ma soeurette, la fifille d'amour de ma mamounette, la 'tite chose de ma tite bulle, la p'tite soeur de mon grand frère, le minimoy / princesse célénia ou encore la poulette de ma bb girafe, simplement parce que cela signifie quelque chose de fort pour moi, tout comme un sourire (parfois d'agacement, face à l'imaturité flagrante de mes agissements que l'on me démontre malgré moi :S) se dessine sur mes lèvres lorsque je me laisse affubler d'un tite boule de poils (mouarf valiii !), "mon"bébé, "ma" tiote, tib,  bb rose, babaloo, tibout'chou, micro kiwi, tibou-ricot, tibébébourrik, tiboud'cat, bouti, bouchonette, Grib, p'tite peste, Gribouillette, la souris, ou bien d'autres encore tandis que certains me manquent et j'y repense avec nostalgie et toujours le coeur aussi déchiré de l'autre côté de la Manche. Combien de fois, n'ai-je pas rêvé d'entendre à mon oreille à nouveau, mon tibou d'amour, mon ange, ma tite angel blue ou ma ptite peste d'amour, mais seulement de sa bouche à lui... Toutefois, si certains passaient par là, alors même si je ne suis pas en mesure, par pudeur, parce que je n'ose pas alors qu'ils sachent que je dis "je t'aime, je pense à toi et tu me manques". Si par le plus grand des hasards, un autre "J" d'outre Manche venait ici, alors je n'ai juste rien à lui dire, car je crois que ce serait à lui de dire avant tout, mais ne "rêvons" pas....

Cependant pour la plupart je suis et resterai Kty ou... Tibou et maintenant place à l'écriture, à la délectation des mots, à l'expiation des maux, à la musique qui leur donne autant vie et aux sentiments qui s'en font muses, alors carpe diem et c'est parti !

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 03:24

Il y a des situations, des personnes, des rencontres…

Il y a des interrogations, des doutes, des suppositions…

Il y a des bonjours, des saluts, des au revoirs, des adieux, des bye…

Il y a la vie…

 

Et puis, il y a aussi ses moments, ceux qui sont dans une vie, comme des passages surréalistes, qui interviennent comme une grosse claque qu’on s’y attende ou pas.

Là, on s’interroge encore plus fort, on ferme les yeux, on serre les dents, on crispe les poings fermés et on va chercher au plus profond de soi-même, dans ce que l’on peut trouver comme ressource et confiance pour ne pas faillir, pour ne pas défaillir…

 

La vie nous réserve souvent des « surprises » que l’on voudrait bien éviter mais, des rencontres au détour du chemin, si inexplicables et inexpliquées restent encore plus troublantes et plus angoissantes devant les tournures qu’elles font prendre à l’histoire que l’on vit. Se croire plonger d’un coup dans un mauvais film de série B, un vieux « polar » qui n’aurait pas su être écrit de façon subtile, sans suspense, sans surprise, mais avec tout le décorum le plus cliché qu’il puisse être donné à un pavé digne de croupir dans un grenier.

 

Quelle est donc notre part de responsabilité face à autrui, à ce qu’il/elle ressent pour nous ? Doit-on se sentir coupable de monopoliser, malgré soi, l’attention et les pensées de l’autre quel qu’il soit ou quelle qu’elle soit ? Doit-on se satisfaire d’inspirer de tels sentiments en se complaisant dans un sentiment de satisfaction de son égo ou bien simplement agir dans la plus grande mesure du possible ?

 

Certes mes propos peuvent ressembler à un délire de mon esprit, bien plus qu’à un raisonnement sain et logique. Mais où se trouve le raisonnement ? Où se trouve la logique face à l’autre qui s’entête, s’acharne, entreprend cette croisade dans le but d’assouvir ses volontés d’acquérir ? Que comprendre ? Quelle attitude adopter ? Comment ne pas s’effrayer de se voir transformer en objet de future acquisition ? Comment ne pas vouloir fuir et crier, quand on s’aperçoit n’être qu’un outil fantasmagorique du délire d’un cerveau si peu équilibré ? Comment ne pas se laisser atteindre par les diverses tentatives pour blesser encore et encore, dans le seul but d’anéantir ? Comment ne pas vouloir se rebeller d’être l’enjeu d’un dogme de jalousie et de possessivité qui engendre une aspiration, une volonté forte de détruire l’être que l’on ne peut pas posséder ? Comment peut-on, à ce point, galvauder le mot « amour » pour n’en faire que l’illustration de « possession ». Comment peut-on prétendre aimer quand tout n’est que machiavélisme, manipulations diverses et jalousie persistante ?

 

Tout cela reste interrogation. Tout cela reste effrayant. Je ne suis aujourd’hui qu’interrogation. Je ne suis aujourd’hui qu’effrayée. Je me demande comment une personne X peut prétendre aimer Y alors que le seul but de X est de posséder Y comme une chose. Cela me fait peur que de voir à quel point X est capable de manipulations diverses, de harcèlements si faibles dans la mesure mais si persistants qu’ils sont à chaque fois une piqûre qui fait un peu plus mal que la précédente. Je n’arrive pas à comprendre l’attitude de X, qui se fait groupie de Y, sans aucune volonté de cette dernière, sans qu’elle ait prétendu à ce statut. X, aurait-elle un cerveau « malade », au point de faire une fixation si intense sur Y ? L’expérience et la reproduction d’un schéma déjà établi des mois plus tôt ont garanti à Y de se préserver de cet événement qui n’a rien de soudain. Cependant l’interrogation sur la complexité des comportements de X demeure en Y qui se demande comment canaliser des aspirations aussi malsaines. Quel est donc cet étrange phénomène qui pousse certains êtres à avoir une attitude aussi fanatique, à idolâtrer l’objet de leur convoitise, au point de vouloir sa destruction totale plutôt que de ne pas en obtenir la possession ? Je veux croire que cet esprit aussi malsain que malade se calmera, face à son échec. Je ne perds pas confiance. Je garde les yeux et le cœur sur mes objectifs et sur les autres. Face à cette attitude, qui reste aussi incompréhensible pour moi que négative, j’oppose ici toute la confiance que j’ai dans ce que l’esprit malsain veut détruire de mes relations et son échec alors, dans ce combat, devient ma victoire. J’irai jusqu’au bout, et j’anéantirai moi-même cette destruction si je le dois, mais seulement par obligation car je ne souhaite pas en arriver là malgré tout. Aujourd’hui, j’ai juste pitié de cet esprit malsain… Une pitié qui s’apparente aussi d’une certaine lassitude et d’un dégoût d’elle… On ne lutte pas contre ses sentiments : ils sont miens dans cet instant.

 

Un peu de musique, là où on voudrait peut être se retrouver dans un moment plus paisible...




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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 03:10
D'avoir voulu de moi
J'ai voulu de toi dans ma vie
Mais toi, torturé de tout cela...
On a veillé sur nos insomnies
tu as donné autant que je t'ai donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Même si tu restais toujours replié sur toi-même

Mon pauvre amour, je ne serai pas plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, alors que tu m'en remets au vent

j'ai essayé de comprendre
Ce que ta musique voulait dire
Agenouillée dans l'existence
Tu m'encourageais à écrire
Toi qui n'a jamais été hermétique
Mais moi, muette de mes envies
A mettre ta vie en musique
Tu en oublies parfois de vivre

Mon pauvre amour, je ne serai pas plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, même si je laisse le vent emporter tout

Il n'y a pas de faute en ce jour
Pas à reconnaître d' erreurs
Mais de fuir tant d'amour
J'accuse notre lacheté commune
Tu veux que je ne me retourne pas
Que j'aille droit sur mon nouveau chemin
Mais l'on sème et l'on y peut rien
Et quel sera le sort de demain

Mon pauvre amour, je ne serai pas plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, même si je laisse le vent emporter tout
Mon pauvre amour, j'ai si froid dedans
Mon pauvre amour, que peut être l'avenir maintenant


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Présentation

  • : Le blog de Tibou
  • : Je suis de ceux qui aiment et non de ceux qui haïssent (Antigone).
  • Contact

Parfaite dans mon imperfection.
Je reste un ptit rien dans un monde de tout...

Dans le feu de la vie jusqu'au bout du noir de la nuit, se laisser prendre par ce silence assourdissant. Fermer les yeux et entendre enfin les notes de musique qui viennent envahir l'être, le faisant vibrer jusqu'à ce que son âme se mette à nue, offrande de la pensée. Carpe diem...



Place à l'écriture, à la délectation des mots, à l'expiation des maux, à la musique qui leur donne vie et aux sentiments qui s'en font muses, puisque... tu parles, tu parles c'est facile, même sans y penser...


              

Si j'avais su te dire

Sous les écailles grises
d' une coquille d' huître
dort une perle de nacre.
Et la mer se retire,
affleure les récifs
d' une barrière de corail.

Si j' avais su te dire...


A quoi bon l' immortelle?
cette fleur tout à fait morte
dont les pétales fanés
se dessèchent sous un globe.
Je préfère l' éphémère
dont le vol argenté
me rappelle à jamais
un éternel été.

Si j' avais su te dire...


Les mots se dissimulent,
les lettres se minusculent,
dans l' espoir d' une virgule.
En suspension.
Sous perfusion.
Trois petits points de suspension.


Mais voici déjà l' heure
où les ombres s' allongent,
où le mystère émerge
du pays des mensonges.
quand la lame de fond
des souvenirs remonte.
Où trouver l' élégance
de garder le silence?

Si j' avais su te dire...


Les mots se dissimulent,
les lettres se minusculent,
dans l' espoir d'une virgule.

En suspension.
Sous perfusion.
Trois petits points de suspension.


Et quelqu' un reprendra
cette chanson pour toi
avec des mots plus forts,
avec des mots plus justes.
Chanter à ta mesure,
ce que je n' ai jamais su.
Mais je n' ai jamais su
chanter à ta mesure.

Marc Seberg 

Veiller tard

Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève.
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie,
le silence inquiétant qui précède les rêves
quand le monde disparu, l'on est face à soi.

Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent,
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois,
Cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies.

Ces visages oubliés qui reviennent à la charge,
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre 100 fois,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.

Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris,
Ces appels évidents, ces lueurs tardives,
Ces morsures aux regrets qui se livrent la nuit.

Ces solitudes dignes du milieu des silences,
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées,
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux joués cassés.

Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les être
Ces désirs évadés qui nous feront aimer,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

 

J-J. Goldman

Des humeurs en images


Version intimiste "des bêtises" E. Fregé

 "Madagascar" - Guns n'roses

Ces raisons là qui font que nos raisons sont
vaines. Ces choses au fond de nous qui nous
font veiller tard...


"Acacia" - Julien Doré

Malgré tout, je vais bien ne t'en fais pas...

Confidence pour confidence - J. Schultheis


Damien Rice & the blower's daughter

Un petit clin d'oeil ;-)

Heu... I will pas survive de cette façon hein !

Naturally 7 en live dans le métro à Paris


"Lemon tree" - Fools Garden : j'adore !


L'aigle noir de Barbara...

Yngwie Malmsteen & The New Orchestra of Japan

A écouter encore et encore, sans modération !

Les mots bleus - Christophe / J. M. Jarre

Les paradis perdus - Christophe

On dirait... Le Sud - N. Ferrer