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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 19:08

A vaincre sans péril on triomphe sans gloire dit la maxime. Phrase plutôt banale, vidée de son sens depuis longtemps par les diverses reprises inexactes du quotidien s'il en est. Encore serait-il bon de revenir aux fondamentaux de son sens et pour ceci, définir les contours de ce que l'on suppose être le péril et la gloire. Péril ? Vous avez dit péril ? Doit-on pour ceci considérer que de passer un examen est un péril ? Certes les risques de l'échec existe, cependant il n'y a ici qu'expérience et non péril. Le péril suscite le danger, la mise en cause qui va déterminer la suite des événements à partir de l'instant T et rappeler à tous que chaque chose entraîne une conséquence et que l'effet papillon inclut forcément l'impact sur une masse de quidams.

Pour la gloire, il n'est de plus grande que celle au fond du coeur, silencieuse mais exacte, celle qui sert de moteur et qui véhicule les convictions par dessus les intérêts personnels, les égos démesurés, l'assurance malsaine voire même les aspirations sombres des méandres et turpitudes des couloirs obscures d'accords inconsidérés et contre productifs.

Il n'y a de meilleur moteur que l'absolue certitude en des convictions profondes qui transcende l'humain lui-même en qualité de sa personne pour rejoindre simplement et servir humblement la cause de l'Humain. Lorsque l'on se retrouve dans la situation de faire la rencontre avec sa propre vie, rien ne sert de se dérober car c'est y perdre son âme que d'autres n'hésiteront assurément pas à prostituer pour quelques bribes d'un bonheur artificiel basé sur l'intérêt personnel. Le jeu en vaut-il  la chandelle ou le ménorha (au choix) ? Chacun conserve sa propre vision mais la mienne est claire. Oui ça vaut le coup car au-delà de soi-même il y a cette symbiose qui fait bloc et avance inéluctablement pour porter des valeurs et morales par-delà les freins et les menaces. C'est alors que de chaque élément individuel et perceptible, cela devient un tout qui fait un "NOUS" qui crie en silence dans l'ombre d'une lumière trop vive que "nous avançons" et il n'est point de certitude plus grande que celle de ce qui est alors porté dans l'âme, au fond de soi. Ceci s'appelle finalement le jeu de la vie. Et bien jouons maintenant et si je n'en connais pas toutes les règles que je découvre au fur et à mesure mon avantage réside en ma détermination et ma faculté d'apprendre vite, très vite... Je ne refuse jamais une partie et même si je ne suis pas mauvaise perdante, je joue toujours pour gagner, et la partie pour moi, ne s'arrête que lorsque l'adversaire a abdiqué. En attendant cet instant qui n'a rien de jubilatoire, puisqu'il est malheureusement la démonstration de ce que je méprise par-dessus tout dans l'humain si imparfait mais aussi si vil, je continue la partie, inlassablement et avec détermination. Rien ne peut m'atteindre ? Si, bien sûr probablement mais les sacrifices consacrés depuis le début de la partie ne représenteraient alors rien si je baissais les bras et ce serait un non-sens à moi-même.

Malo periculosam libertatem quam quietum servitium disait Rousseau, être totalement imparfait au visage si antipathique et qui a su pourtant, porter des idées qui courent encore au fil du temps, même si lui même n'est plus que cendres et poussières aujourd'hui. Nous ne vivons pas par notre enveloppe charnelle mais par les idées que nous véhiculons au fil du temps, au fil de l'histoire et chaque acte porte une conséquence comme chaque lutte porte une avancée de l'histoire, à la mesure de ce que les êtres sont eux-mêmes.


Si certains passaient par là et venaient à comprendre quel propos a encore pu surgir de mon esprit blond, je leur propose un peu de musique pour finir de la façon traditionnelle à ce blog et je leur dirais simplement : "Et bien dansez maintenant !"

 

 


 

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 09:15

Peut-être me trouverez vous naïve

  Peut-être me trouverez vous stupide

Mais tout au fond de moi

  Je veux continuer de croire

  Qu’en chacun d’entre nous

  Il subsiste l’espoir

  Qu’en chacun d’entre nous

  Il y aura toujours quelque chose de bon

  Nous sommes tous parfaits dans notre imperfection

  Mais cette imperfection est tellement humaine

Qu’elle peut aussi en être belle

Après tout, nous ne sommes que de petits riens dans un monde tout

Mais ceux sont ces petits riens qui font justement ce tout

  Mon discours peut sembler utopique

  Il était le mien en 2008 et restera le même en 2009

 

Bonne année à vous tous !




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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 02:39
Voici quelques raisons pourquoi les garçons aiment les filles: 

 

- Elles sentent toujours bon, même si ce n'est que du shampooing.

-Leur tête trouve toujours leur place sur notre épaule.

- Elles ont un air de bébés lorsqu'elles dorment.

- Elles sont a l'aise lorsqu'elles dorment dans nos bras.

- La façon dont elles embrassent fait que tout va bien dans le monde.

- Elles sont adorables lorsqu'elles mangent. 

- Elles prennent beaucoup de temps pour se préparer, mais à la fin on voit que ça en valait la peine. 


- Parce qu'elles ont toujours froid même s'il fait 30°C  dehors (pour qu'on l
es prenne dans nos bras).

- La manière qu'elles ont de toujours bien porter leurs vêtements...et les
nôtres. 

- Parce qu'elles ont toujours le dernier mot.

- Leur main trouve toujours la nôtre. 

- Lorsqu'elles sourient. 

- Lorsqu'elles sont jalouses et nous questionnent sur tout.

- Lorsqu'elles ne nous quittent pas du regard en soirée, de peur qu'une
autre ne soit trop près de nous... 

- Comme on se sent lorsque l'on voit son numéro sur le portable.


-Lorsqu'elle dit 'tu m'enerves, j'en ai marre!' et qu'une heure plus tard
on sait que...

-La manière dont elles embrassent lorsque l'on fait quelque chose de bien pour elles. 

- La manière dont elles embrassent  lorsque l'on dit 'je t'aime'. 

- Leur  façon de dire 'je t'aime' sans prononcer les mots, juste avec le
regard. 

- Lorsqu'elles se glissent entre nos bras pour pleurer. 

- Lorsqu'on les entend renifler lors d'une séquence triste de film. 

- Lorsqu'elles nous frappent avec leur petit poing jusqu'à ce que ça fasse mal (à elles).

- Lorsqu'elles disent 'tu me manques'. 

- La manière dont on peut s'ennuyer d'elles.

-Leurs larmes font que l'on veut tout changer dans le monde pour que cela
ne les blesse plus.

-Nous les aimons pour un million de raisons,aucun papier pourrait le
justifier.

-Aimer ne se fait pas dans la tête,mais dans le coeur... et on se
comprend,
car c'est un sentiment que tout le monde ressent.

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 01:57
Voilà, j'ai fini par y arriver moi aussi... Je ne pensais pas me livrer ainsi à ce genre d'exercice, toutefois après avoir fourni pendant longtemps mon space.live, je me suis dit qu'il serait bien de publier plutôt sur un espace bien plus adéquat. Donc je me lance d'abord par une série de mises à jour en garnissant de mes précédents écrits, livrés par mes états d'âmes ou bien des instants plus joyeux...


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Présentation

  • : Le blog de Tibou
  • : Je suis de ceux qui aiment et non de ceux qui haïssent (Antigone).
  • Contact

Parfaite dans mon imperfection.
Je reste un ptit rien dans un monde de tout...

Dans le feu de la vie jusqu'au bout du noir de la nuit, se laisser prendre par ce silence assourdissant. Fermer les yeux et entendre enfin les notes de musique qui viennent envahir l'être, le faisant vibrer jusqu'à ce que son âme se mette à nue, offrande de la pensée. Carpe diem...



Place à l'écriture, à la délectation des mots, à l'expiation des maux, à la musique qui leur donne vie et aux sentiments qui s'en font muses, puisque... tu parles, tu parles c'est facile, même sans y penser...


              

Si j'avais su te dire

Sous les écailles grises
d' une coquille d' huître
dort une perle de nacre.
Et la mer se retire,
affleure les récifs
d' une barrière de corail.

Si j' avais su te dire...


A quoi bon l' immortelle?
cette fleur tout à fait morte
dont les pétales fanés
se dessèchent sous un globe.
Je préfère l' éphémère
dont le vol argenté
me rappelle à jamais
un éternel été.

Si j' avais su te dire...


Les mots se dissimulent,
les lettres se minusculent,
dans l' espoir d' une virgule.
En suspension.
Sous perfusion.
Trois petits points de suspension.


Mais voici déjà l' heure
où les ombres s' allongent,
où le mystère émerge
du pays des mensonges.
quand la lame de fond
des souvenirs remonte.
Où trouver l' élégance
de garder le silence?

Si j' avais su te dire...


Les mots se dissimulent,
les lettres se minusculent,
dans l' espoir d'une virgule.

En suspension.
Sous perfusion.
Trois petits points de suspension.


Et quelqu' un reprendra
cette chanson pour toi
avec des mots plus forts,
avec des mots plus justes.
Chanter à ta mesure,
ce que je n' ai jamais su.
Mais je n' ai jamais su
chanter à ta mesure.

Marc Seberg 

Veiller tard

Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève.
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie,
le silence inquiétant qui précède les rêves
quand le monde disparu, l'on est face à soi.

Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent,
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois,
Cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies.

Ces visages oubliés qui reviennent à la charge,
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre 100 fois,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.

Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris,
Ces appels évidents, ces lueurs tardives,
Ces morsures aux regrets qui se livrent la nuit.

Ces solitudes dignes du milieu des silences,
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées,
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux joués cassés.

Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les être
Ces désirs évadés qui nous feront aimer,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

 

J-J. Goldman

Des humeurs en images


Version intimiste "des bêtises" E. Fregé

 "Madagascar" - Guns n'roses

Ces raisons là qui font que nos raisons sont
vaines. Ces choses au fond de nous qui nous
font veiller tard...


"Acacia" - Julien Doré

Malgré tout, je vais bien ne t'en fais pas...

Confidence pour confidence - J. Schultheis


Damien Rice & the blower's daughter

Un petit clin d'oeil ;-)

Heu... I will pas survive de cette façon hein !

Naturally 7 en live dans le métro à Paris


"Lemon tree" - Fools Garden : j'adore !


L'aigle noir de Barbara...

Yngwie Malmsteen & The New Orchestra of Japan

A écouter encore et encore, sans modération !

Les mots bleus - Christophe / J. M. Jarre

Les paradis perdus - Christophe

On dirait... Le Sud - N. Ferrer