Y’a des gens qui passent, d’autres qui trépassent.
Y’a des gens qui restent et d’autres qui s’en vont.
Y’en a qui sont là et qu’on voudrait pas,
Y’en a qui sont pas là et qu’on voudrait avec soi.
Parait qu’c’est la vie, parait qu’c’est vivre ainsi.
Parait qu’il faut s’y faire, et qu’ça fait pas d’nous des cœurs de pierre.
Et toi t’es là et t’es pas là en même temps,
Dans toute la contradiction d’un ballet d'moments.
Un « coucou-salut-tu vas bien » et déjà le sourire sur les lèvres
C’est l’instant où on s’apercoit qu'final'ment c’est qu’une trêve.
Parait qu’c’est la vie, qu’c’est comme ça qu’on grandit.
Parait qu’c’est pas grave, même si not’ cœur d'vient une rave.
Et pis d’un coup on sait qu’c’est vrai.
On s’demande pourquoi s’acharner.
Quand y’a plus d’complicité,
On choisit la facilité et les banalités
Parait qu’c’est la vie, qu’c’est pas la mode qu’au pays.
Parait qu’c’est l’évolution, même quand au fond d’nous c’est la révolution.
Y’a des gens qui vont, d’autres qui vont pas.
Y’a des gens qui restent, et toi tu restes ou pas ?
Y’a des gens qui s'ront toujours là, même si on voudrait pas.
Y’a moi au milieu d'tout ça qui m’demande si j’vais rester là.
Parait qu’c’est la vie, qu'c’est comme ça qu’on agit.
Parait qu’c’est pas un mystère et qu’il faut juste s’y faire.
Alors quand ça sonne creux.
On sait plus trop quoi faire pour être heureux.
S'retrouver c’est bien mais pour ça faut êt’ deux.
Et puis franch’ment, est ce que ça effac’ra les bleus ?
Parait qu’c’est la vie, qu’il faut la prendre ainsi.
Parait qu’faut prendre sur soi et pas gâcher l’moment qu’on a.
Y’a des gens qui y s’ront encore et toujours malgré soi.
Y’a toi qui vois pas et qui, probablement, t’attarderas pas.
Y’a moi qui fuirai et toi qui, probablement, m'retiendras pas..
Y’a des gens qui captent et toi qui capteras pas.
A quoi bon d’se poser la question,
De toute façon ça en f’ra pas la résolution.
Un brin d’fatalité s’abat et donne sujet à caution
A tout c’qui va pas et qui met l’cerveau en ébullition.
Parait qu’c’est la vie, qu’c’est comme ça qu’on grandit
Et maint’nant si je fuis, j’sais même pas qui aura perdu l’pari.
J’sais pas si tu pass’ras par là.
J’sais pas si tu liras.
J’sais pas si tu comprendras
Ou si tu comprendras pas.
Parait qu’c’est la vie et que j’dois m’y résoudre aussi.
J’sais pas si j’veux d’ce pari, et j’sais même pas si je fuis.
Si tu comprendras ou si tu comprendras pas.
Si tu m'en parleras ou si tu m'en parleras pas.