Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 03:44

Y’a des gens qui passent, d’autres qui trépassent.

Y’a des gens qui restent et d’autres qui s’en vont.

Y’en a qui sont là et qu’on voudrait pas,

Y’en a qui sont pas là et qu’on voudrait avec soi.

 

Parait qu’c’est la vie, parait qu’c’est vivre ainsi.

Parait qu’il faut s’y faire, et qu’ça fait pas d’nous des cœurs de pierre.

 

Et toi t’es là et t’es pas là en même temps,

Dans toute la contradiction d’un ballet d'moments.

Un « coucou-salut-tu vas bien » et déjà le sourire sur les lèvres

C’est l’instant où on s’apercoit qu'final'ment  c’est qu’une trêve.

 

Parait qu’c’est la vie, qu’c’est comme ça qu’on grandit.

Parait qu’c’est pas grave, même si not’ cœur d'vient une rave.

 

Et pis d’un coup on sait qu’c’est vrai.

On s’demande pourquoi s’acharner.

Quand y’a plus d’complicité,

On choisit la facilité et les banalités

 

Parait qu’c’est la vie, qu’c’est pas la mode qu’au pays.

Parait qu’c’est l’évolution, même quand au fond d’nous c’est la révolution.

 

Y’a des gens qui vont, d’autres qui vont pas.

Y’a des gens qui restent, et toi tu restes ou pas ?

Y’a des gens qui s'ront toujours là, même si on voudrait pas.

Y’a moi au milieu d'tout ça qui m’demande si j’vais rester là.

 

Parait qu’c’est la vie, qu'c’est comme ça qu’on agit.

Parait qu’c’est pas un mystère et qu’il faut juste s’y faire.

 

Alors quand ça sonne creux.

On sait plus trop quoi faire pour être heureux.

S'retrouver c’est bien mais pour ça faut êt’ deux.

Et puis franch’ment, est ce que ça effac’ra les bleus ?

 

Parait qu’c’est la vie, qu’il faut la prendre ainsi.

Parait qu’faut prendre sur soi et pas gâcher l’moment qu’on a.

 

Y’a des gens qui y s’ront encore et toujours malgré soi.

Y’a toi qui vois pas et qui, probablement, t’attarderas pas.

Y’a moi qui fuirai et toi qui, probablement, m'retiendras pas..

Y’a des gens qui captent et toi qui capteras pas.

 

A quoi bon d’se poser la question,

De toute façon ça en f’ra pas la résolution.

Un brin d’fatalité s’abat et donne sujet à caution

A tout c’qui va pas et qui met l’cerveau en ébullition.

 

Parait qu’c’est la vie, qu’c’est comme ça qu’on grandit

Et maint’nant si je fuis, j’sais même pas qui aura perdu l’pari.

 

J’sais pas si tu pass’ras par là.

J’sais pas si tu liras.

J’sais pas si tu comprendras

Ou si tu comprendras pas.

 

Parait qu’c’est la vie et que j’dois m’y résoudre aussi.

J’sais pas si j’veux d’ce pari, et j’sais même pas si je fuis.

Si tu comprendras ou si tu comprendras pas.

Si tu m'en parleras ou si tu m'en parleras pas.

 

 


 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Tibou
  • : Je suis de ceux qui aiment et non de ceux qui haïssent (Antigone).
  • Contact

Parfaite dans mon imperfection.
Je reste un ptit rien dans un monde de tout...

Dans le feu de la vie jusqu'au bout du noir de la nuit, se laisser prendre par ce silence assourdissant. Fermer les yeux et entendre enfin les notes de musique qui viennent envahir l'être, le faisant vibrer jusqu'à ce que son âme se mette à nue, offrande de la pensée. Carpe diem...



Place à l'écriture, à la délectation des mots, à l'expiation des maux, à la musique qui leur donne vie et aux sentiments qui s'en font muses, puisque... tu parles, tu parles c'est facile, même sans y penser...


              

Si j'avais su te dire

Sous les écailles grises
d' une coquille d' huître
dort une perle de nacre.
Et la mer se retire,
affleure les récifs
d' une barrière de corail.

Si j' avais su te dire...


A quoi bon l' immortelle?
cette fleur tout à fait morte
dont les pétales fanés
se dessèchent sous un globe.
Je préfère l' éphémère
dont le vol argenté
me rappelle à jamais
un éternel été.

Si j' avais su te dire...


Les mots se dissimulent,
les lettres se minusculent,
dans l' espoir d' une virgule.
En suspension.
Sous perfusion.
Trois petits points de suspension.


Mais voici déjà l' heure
où les ombres s' allongent,
où le mystère émerge
du pays des mensonges.
quand la lame de fond
des souvenirs remonte.
Où trouver l' élégance
de garder le silence?

Si j' avais su te dire...


Les mots se dissimulent,
les lettres se minusculent,
dans l' espoir d'une virgule.

En suspension.
Sous perfusion.
Trois petits points de suspension.


Et quelqu' un reprendra
cette chanson pour toi
avec des mots plus forts,
avec des mots plus justes.
Chanter à ta mesure,
ce que je n' ai jamais su.
Mais je n' ai jamais su
chanter à ta mesure.

Marc Seberg 

Veiller tard

Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève.
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie,
le silence inquiétant qui précède les rêves
quand le monde disparu, l'on est face à soi.

Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent,
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois,
Cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies.

Ces visages oubliés qui reviennent à la charge,
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre 100 fois,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.

Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris,
Ces appels évidents, ces lueurs tardives,
Ces morsures aux regrets qui se livrent la nuit.

Ces solitudes dignes du milieu des silences,
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées,
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux joués cassés.

Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les être
Ces désirs évadés qui nous feront aimer,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

 

J-J. Goldman

Des humeurs en images


Version intimiste "des bêtises" E. Fregé

 "Madagascar" - Guns n'roses

Ces raisons là qui font que nos raisons sont
vaines. Ces choses au fond de nous qui nous
font veiller tard...


"Acacia" - Julien Doré

Malgré tout, je vais bien ne t'en fais pas...

Confidence pour confidence - J. Schultheis


Damien Rice & the blower's daughter

Un petit clin d'oeil ;-)

Heu... I will pas survive de cette façon hein !

Naturally 7 en live dans le métro à Paris


"Lemon tree" - Fools Garden : j'adore !


L'aigle noir de Barbara...

Yngwie Malmsteen & The New Orchestra of Japan

A écouter encore et encore, sans modération !

Les mots bleus - Christophe / J. M. Jarre

Les paradis perdus - Christophe

On dirait... Le Sud - N. Ferrer